Maurice de Guérin, LE CENTAURE
Songez que demain est un mythe, que lunivers en est un; que le nombre, que lamour, que le réel comme linfini, que la justice, le peuple, la poésie la terre ellemême en sont et le pôle même en est un, car ceux qui prétendent dy être allées nont pensé y être que par des raisons qui sont indivisibles de la parole () Que serionsnous sans le secours de ce qui nexiste pas peu de chose, et nos esprits bien inoccupés languiraient si les mythes, les fables, les méprises, les abstractions, les croyanc
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