Des ouvriers sans papiers employés sur les chantiers des JO de Paris 2024 témoignent
J ai accepté parce que je connais ma situation. Si t as pas de papiers, tu fais tout ce qui est difficile, toute la merde, t as pas le choix. Dune voix posée, Gaye, un ouvrier malien sanspapiers témoigne des conditions dans lesquelles il a travaillé pendant plusieurs mois sur lun des chantiers des futurs sites olympiques. Le 26 septembre dernier, lorsque des inspecteurs du travail font irruption dans le centre aquatique de Marville (SeineSaintDenis), le patron m a dit : Tu ne reviens plus , explique ce Malien de 41 ans, dont cinq passés en France. Dans un autre témoignage recueilli par lAFP, Moussa décrit lui aussi ses conditions de travail : Le début de journée se fait à 8h, ndlr Mais il y a des moments, on va jusquà 19h, jusquà parfois 20h. Il y a des chantiers où je travaille jusquà 20h. Si tu dis que tu ne veux pas rester, ils vont te faire du chantage, ils vont te dire : soit tu restes, so
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