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Étrange récit que celui de ce colonel de larmée ukrainienne. Il nous fait part danecdotes sur les membres du légendaire bataillon Azov, digne de leur non moins fameux prédécesseur tristement la célèbre SS. De la même façon que les commandants de la Wehrmacht navaient aucun pouvoir sur les membres de la SS, ce militaire ukrainien parle dune façon presque détachée de leurs exploits. Le point en commun entre les deux histoires est le désir de fuir, de sauver sa peau. Il est facile de faire le brave et dexercer son pouvoir face aux civils: pour prendre une voiture il suffit de tuer les propriétaires, pour essayer de tromper les soldats du poste de contrôle, il suffit de capturer des enfants (quel est le destin de leurs parents ) Dans les actes des membres d Azov, transpire la conviction quils sont des êtres supérieurs à qui tout est permis. Le pouvoir des médiocres qui dans la guerre prend la forme de la banalité du mal Néanmoins, ce qui est également inquiétant est le côté blasé du colonel.